Les Jeux dits de La Bruyère
Une formidable trouvaille qui inverse le concept de lumière sur le plateau et provoque les quiproquos les plus fous !
La pièce commence dans le noir.
Bradley Miller, sculpteur raté, attend en compagnie de sa petite amie Carol, deux visites importantes : celle d’un milliardaire qui pourrait le tirer de l’anonymat et lui assurer un avenir prometteur et celle du Colonel, son éventuel futur beau-père.
Afin de les impressionner, il échange son mobilier miteux contre celui d'Harold, son voisin antiquaire, à son insu. Mais ce scénario, élaboré avec tant de soin, va être totalement perturbé par une panne de courant.
Et c’est là l’idée de génie de la pièce : lorsque les personnages voient, le public les devine dans l’obscurité et lorsqu’ils sont plongés dans le noir, le public les voit très clairement !
Tout est inversé !
Durant deux heures d’éclats de rire, nous assistons au ballet insensé des personnages se déplaçant à l’aveugle, ce qui entraîne trébuchements, chutes, bousculades et catastrophes en chaîne. C’est un véritable tourbillon d’accidents et de méprises comme pouvaient les aimer Charlie Chaplin. Et plus le désastre avance, plus cette farce devient réjouissante et jubilatoire.